Est ce une stratégie pour ceux qui sont au pouvoir? soyons vigilant chers compatriotes..............................................................................................................................?
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a signé
une série d'ordonnances pour donner un coup d'accélérateur à la réforme de
l'armée, un engagement pris dans le cadre d'un accord de paix régional signé en
2013.
M. Kabila a signé 29 ordonnances entre mardi et jeudi, visant notamment à
réorganiser l'armée sur le territoire. Ces ordonnances ont été lues à la
télévision publique jeudi soir.
"En vue de consolider la paix à l'est du pays", déchiré par vingt
ans de guerres, le chef de l'Etat a "décidé de créer des secteurs
opérationnels non seulement pour protéger la population, mais également pour
éradiquer la violence d'où qu'elle vienne", selon l'une des ordonnances.
Il a ainsi créé sept "secteurs opérationnels d'action" répartis
dans des zones où sévissent des groupes armées locaux ou étrangers:
Nord-Equateur (nord-ouest), Nord-Katanga (sud-est), Nord-Kivu, Grand-Kivu,
Sud-Kivu (est), Ituri, Uele (nord-est).
Ces secteurs opérationnels se situent dans les trois "zones de
défense" du pays déjà existantes.
Le général-major Gabriel Amisi a été nommé à la tête de la première zone de
défense, qui couvre la moitié ouest (provinces de Kinshasa, Bandundu,
Bas-Congo, Equateur), indique une ordonnance.
En novembre 2012, des experts de l'ONU ont rapporté que cet ex-rebelle,
accusé de massacres à Kisangani (nord-est) en 2002, avait vendu des munitions à
des braconniers et groupes armés dans l'Est. Le président Kabila l'avait
suspendu peu après et, fin juillet 2014, une enquête de l'armée l'avait
blanchi.
Une autre ordonnance institue une "maison militaire du
président", qui lui sert de cabinet militaire.
Le chef de la "maison militaire du président", qui a rang de
ministre, informe le président de la "situation sécuritaire et militaire
du pays", l'assiste dans la "construction de la politique de défense
et de la sécurité" et évalue les unités de l'armée et de la police.
Le département de renseignement et sécurité de cette structure doit évaluer
"en permanence la menace tant intérieure qu'extérieure qui pèse" sur
la RDC et sur le président.
Le pays entretient des relations tumultueuses avec le Rwanda et l'Ouganda
voisins, accusés d'avoir soutenu des rébellions dans l'Est.
En février 2013, avec dix autres pays africains, la RDC a signé l'accord
dit d'Addis Abeba, qui a pour but de mettre un terme aux conflits qui
ensanglantent l'Est congolais, où des dizaines de groupes armés locaux et
étrangers s'affrontent pour des raisons ethniques, économiques ou foncières.
Kinshasa s'est engagé à une série de réformes de ses forces de sécurité et
de son système judiciaire.
Mercredi, dans un rapport d'évaluation de l'accord d'Addis Abeba, dix ONG
congolaises ont estimé que la RDC avait encore "beaucoup d'efforts" à
accomplir pour remplir ses engagements, et ont recommandé d'"accélérer la
réforme de l'armée".
Longtemps réputée pour son indiscipline et son inefficacité, l'armée,
soutenue par les Casques bleus, a vaincu la rébellion congolaise du Mouvement
du 23 mars (M23) en novembre 2013, et a affaibli depuis lors les rebelles
ougandais de l'ADF (Alliance des forces démocratiques).
Mais pour avoir une armée professionnelle, des "mesures énergiques
s'imposent", comme "venir à bout de la corruption endémique",
"régler les salaires" et "exclure les responsables des pires
exactions", tels que les viols, meurtres, ou pillages, souligne le
rapport.
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